Quel a été ton moment fort de la journée?
Probablement quand nous avons descendu les rapides blancs. C’était amusant car on devait souvent changer de direction et manœuvrer autour des rochers. C’était très excitant et nous avons eu beaucoup de plaisir.
Quel a été ton plus grand obstacle aujourd’hui?
Mon plus grand obstacle a certainement été de devoir faire du canot pendant 15 kilomètres. Nous avons dû travailler très fort pendant plusieurs heures, peut-être cinq ou six, et tous mes muscles me faisaient souffrir. Mais à la fin, le jeu en valait la chandelle car j’étais très fier d’avoir réussi à me rendre jusqu’au campement.
Que dirais-tu aux dirigeants à propos de ce que tu as vu aujourd’hui?
La seule chose que je veux leur dire est qu’ils doivent agir. Ils doivent nous aider à changer les choses, car la rivière est un endroit plein de merveilles et de plaisir et je veux le garder dans cet état. Je voudrais leur dire que cette région est un endroit magnifique et qu’ils doivent nous aider à la protéger et s’investir dans notre projet.
Question : Quel a été ton moment fort aujourd’hui?
J’ai eu deux moments forts aujourd’hui. Le premier a été lorsque nous avons franchi les rapides blanches pour la première fois. C’était très amusant d’essayer de nous diriger vers les rapides, puis d’essayer de les éviter. Nous avons ensuite navigué dans un courant très fort. À un moment, Aidan est parti discuter avec des pêcheurs. J’étais si épuisé que je me suis allongé dans le canot et j’ai contemplé le ciel pendant de longues minutes. C’était très relaxant, j’étais en paix.
Question : Quel a été ton plus grand obstacle aujourd’hui?
Le plus grand obstacle a été lorsque nous devions franchir les 10 derniers kilomètres. Nous devions garder un rythme de 6,5 km/h. C’était très difficile. Mes muscles étaient endoloris, mais nous avons décidé de ne pas abandonner et nous avons réussi. C’était très satisfaisant.
Question : Si tu avais à dire quelque chose aux dirigeants après tes deux jours sur la rivière, que dirais-tu?
Après deux jours sur la rivière, je parlerais d’un sujet abordé hier soir que je n’ai pas mentionné dans mon blogue. Il s’agit des échelles servant à aider au passage des anguilles dans les barrages. Autrefois, il y avait une abondance d’anguilles et aujourd’hui, elles se font très rares. Les anguilles se coincent dans les barrages et meurent. Une fois dans le barrage, les anguilles se coincent dans la turbine et ne peuvent traverser. La seule chose qui pourrait leur permettre de traverser le barrage vivantes est l’échelle en question. Cependant, les échelles actuelles ne sont pas fonctionnelles. Elles sont là pour démontrer qu’une action a été posée, mais elles ne servent à rien. Je crois que nous devons insister pour qu’un système de régulation soit mis en place qui permettra aux animaux de traverser sans se coincer.
La quatrième génération de la Fondation de Gaspé Beaubien, accompagnée de la directrice Dominique Montchamp, a amorcé sa première expédition en canot sur la rivière des Outaouais afin de procéder à des tests de qualité d’eau.
Pendant quatre jours, du 4 au 8 août 2013, les petits-enfants de Philippe II et Nan-B de Gaspé Beaubien parcourront la rivière afin de récolter des échantillons d’eau qui leur permettront de déterminer l’état actuel de la rivière.
Par la suite, ils prépareront un plan d’action complet afin d’assurer l’assainissement et la protection de la rivière des Outaouais. Ils prévoiront également des activités de sensibilisation pour la population, principalement les jeunes.
Tout au long de leur expédition, Philippe IV, Louis-Alexandre et Aidan Matrick seront suivis d’une équipe de tournage qui réalisera un documentaire sur leur expérience.
Pour en savoir plus, suivez les avancements de la mission sur Facebook et Twitter!
Mon plus beau moment de la journée a été vraiment de me retrouver avec ces 3 jeunes sur la rivière. Nous avons vécu toutes sortes d’aventures, beau temps mauvais temps mais c’était extrêmement satisfaisant, après toutes ces semaines de préparation, d’être enfin arrivée à cette expédition. Alors on a eu beaucoup de satisfaction. Ce que j’ai appris de nouveau sur la rivière, c’est qu’elle est absolument magnifique. C’est grandiose et elle est très précieuse et que nous n’en prenons vraiment pas assez soin. On a vu une usine de pâte et papier qui déverse des quantités phénoménales de produits chimiques dans l’eau et il faut absolument remédier à ça. On a appris aussi que plusieurs types de poissions, surtout l’anguille étaient en voie d’extinction et l’anguille est la nourriture principale des gens des Premiers Nations. Donc la disparition des anguilles a eu un effet désastreux sur les Amérindiens et la façon d’y remédier serait de faire installer des échelles migratoires sur les barrages pour les poissions, ce que la majorité des barrages propriétaires d’Hydro Quebec ou Ontario Power Generation ne le font pas et ceci est dramatique.
Maintenant mon message et ma leçon apprise aujourd’hui c’est qu’on peut vraiment changer les choses en comprenant, en s’intéressant et en allant à la rencontre de nos valeurs et de nos croyances. Notre rencontre aujourd’hui avec les gens des Premières Nations était absolument incroyable. Ce sont des gens réfléchis, des gens d’intérieurs et ils sont en connexion constante avec la nature. Ce sont des gens qui ont un tel respect de la nature. Ma leçon apprise aujourd’hui c’est qu’il faut absolument respecter la nature et lui donner ce qu’elle nous donne.
Quel est ton moment fort de la journée?
Mon moment préféré de la journée a probablement été la cérémonie des Premières nations. Être là et écouter ce que les ancêtres avaient à dire sur la rivière et l’importance de l’eau pour la communauté. J’en ai oublié les mots exacts, Meredith et Collin pourront m’aider, mais le message était que nous sommes tous interconnectés et que l’eau donne à la terre ce que le sang offre à notre corps : la vie. Ce style de discours m’a vraiment rejoint.
Quel a été ton plus grand obstacle aujourd’hui?
Aujourd’hui, probablement la pluie. Je ne m’étais pas bien préparé à affronter cette température. C’est une bonne leçon pour demain.
Qu’as-tu appris sur la rivière aujourd’hui?
La quantité de polluants déversés dans la rivière. Ça a été un grand choc. Quatorze tonnes d’ammoniaque ont été déversées dans la rivière et 36 kilogrammes de plomb au cours des dernières années. Ces chiffres n’étaient pas très clairs dans mon esprit alors ce fut mon plus grand choc.
Si tu avais à parler à ta génération de ce que tu fais et de la leçon que tu as apprise aujourd’hui, que dirais-tu?
Les faits démontrent que nous ne prenons pas soin de nos réserves d’eau et que ce phénomène s’accroît au fil du temps. Si nous ne commençons pas à changer maintenant, les effets seront exponentiels, ils le sont déjà, et cela devient une véritable menace pour les communautés.
Quel a été ton moment fort de la journée?
Mon moment favori de la journée a été, de loin, ma rencontre avec les Premières nations. C’était incroyable. Je ne peux croire la qualité de leurs récits, des mots qu’ils ont employés, la force de leur présentation et de leur cérémonie de bienvenue. Même la nourriture était bonne et cette expérience m’a ouvert les yeux.
Quel a été ton plus grand obstacle aujourd’hui?
Ce n’était pas vraiment un obstacle, plus la nature qui a joué contre nous lorsque nous étions sur le ponton, en route vers Ottawa. La météo était instable allant de la pluie, au soleil, à la pluie sans arrêt. C’est devenu quelque peu irritant, mais nous avons fini par nous rendre à destination en fin de journée. C’était quelque chose et je suis content que nous ayons réussi.
Qu’as-tu appris sur la rivière aujourd’hui?
En fait, aujourd’hui a été une journée extraordinaire. Nous nous sommes approchés des industries de pâtes et papiers et nous avons senti les odeurs de sulfure longtemps avant d’être à proximité des usines. Nous avons pris plusieurs échantillons d’eau. Cela m’a surpris de constater à quel point la qualité de l’eau varie d’un endroit à l’autre.
Après ta première journée, quel serait ton message pour les jeunes de ton âge?
À ma génération? C’est intéressant, j’apprends beaucoup, plus que dans mes attentes de départ.
Quel a été ton moment fort de la journée?
Mon moment préféré de la journée a été lorsque mon frère et moi avons pu rentrer nous réchauffer dans notre hôtel après avoir été trempés toute la journée sur le bateau. Nous savions que nous n’avions pas beaucoup de temps, mais nous avons pu retirer nos vêtements mouillés et remettre des vêtements secs avant de retourner sur la rivière 15 minutes plus tard. C’était le moment que j’ai le plus apprécié.
Qu’as-tu fait aujourd’hui et qu’as-tu appris sur la rivière?
J’ai appris que la rivière était parfois pluvieuse et que la météo variait rapidement. J’ai aussi appris qu’il y avait des courants mixtes et des rapides et beaucoup de mouvement. À certains endroits, il y a des rapides, à d’autres endroits, c’est normal, il y a aussi des îles ici et là sur la rivière. La rivière est très longue; elle parcourt 1130 kilomètres et elle occupe un bassin hydrographique d’une superficie de 179 mille kilomètres carrés. Elle s’étend, entre autres, dans Ottawa, en Ontario et au Québec. Il y a environ deux millions d’habitants dans le circuit de la rivière.
Quel a été ton plus grand obstacle aujourd’hui?
Définitivement la pluie.
Que dirais-tu aux jeunes de ton âge après ta première journée?
Aidez la rivière afin que nous ne fassions par tout ça pour rien.
La Fondation de Gaspé Beaubien, le CSSS des Sommets et le pôle santé du HEC Montréal rendront public le rapport «La philanthropie de risque appliquée à l’action communautaire : le concept de répondant social. ».
En effet, un séminaire intitulé- Le concept de répondant social : un espoir pour la gouvernance de notre système de santé – sera présenté Le 11 octobre prochain au HEC. Cette présentation fera le bilan de l’implication de la Fondation sur plus de 8 années au CSSS des Sommets dans les Laurentides.
Par son action, la Fondation a développé une perspective nouvelle de philanthropie de risque articulée autour d’un concept de « répondant social ». Selon cette formule, la Fondation est un interlocuteur pour identifier avec différents groupes d’employés des projets susceptibles d’améliorer le fonctionnement. Elle investit dans ces projets et s’implique dans leur réalisation de façon à ce que le personnel s’y engage et en mesure la progression. Le concept de répondant social est fondé sur une relation impliquant le bénéficiaire (le CSSS des Sommets), le donateur (la Fondation) et un intermédiaire (des chercheurs du HEC) pour légitimer et soutenir la démarche.
« Il aurait été plus facile d’acheter des équipements médicaux ou de faire construire un pavillon que de s’attaquer au mode de gestion », note Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation. Mais Nan-b et Philippe de Gaspé Beaubien savaient que ce type d’investissement dans le domaine de la santé publique ne menait qu’à une progression modeste ou nulle. « C’est l’humain au cœur de l’organisation qui nous intéresse et non le fait de contribuer financièrement à l’obtention d’une machine », témoigne Philippe de Gaspé Beaubien.
Les principes qui ont guidé l’action de la Fondation sont un investissement personnel, une volonté profonde de faire changer les choses, et une relation de proximité dans la confiance et le respect mutuels. L’un des auteurs du rapport, le Dr Alain Rondeau de HEC souligne que « Le répondant social développe la capacité d’agir du bénéficiaire en instaurant des outils de gouvernance éclairée : gestion par projet, reddition de comptes, soutien d’experts, investissement substantiel pour permettre une marge de manœuvre jusque-là inaccessible ».
Yves Lachapelle, directeur général du CSS des Sommets, est heureux des progrès marqués : « En plus d’instaurer un mode de cogestion médico administrative, le projet a connu des résultats d’étape clairs : réduction à zéro du déficit du CSSS en trois ans ; diminution constante de l’absentéisme au travail ; réduction du nombre de visites des plus grands utilisateurs qui mobilisaient une grande partie des ressources ».
La Fondation de Gaspé Beaubien souhaite que le rapport mobilise d’autres philanthropes et fondations à agir comme répondant social, particulièrement dans le domaine de la santé, en appliquant un modèle qui a fait ses preuves.
Montréal, 26 juin, 2013 – La Fondation de Gaspé Beaubien vient de conclure une entente avec le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Sommets (MRC des Laurentides) pour la réalisation de la phase finale d’une intervention ayant débuté en 2006.
Au menu : coaching, activités de codéveloppement entre directeurs médicaux et clinico-administratifs, consolidation de l’accueil et de l’intégration des médecins au CSSS, ateliers d’intéressement à la gestion et au modèle de cogestion ainsi qu’ateliers thématiques pour les médecins en position de leadership. Échelonnée sur 12 mois, la phase finale a pour objectif global de mobiliser les équipes de soins à travers la mise en œuvre des différents volets d’un tout nouveau modèle de cogestion.
En plus du temps et de l’énergie investis par les membres de la Fondation Gaspé Beaubien, un don de 50 000 $ sera fait au CSSS des Sommets dans le cadre de la réalisation de la phase finale. Au total, depuis le début de leur collaboration en 2006, la Fondation aura ainsi remis plus de 500 000 $ en dons au CSSS des Sommets, en plus du soutien organisationnel à multiples facettes dont elle lui a fait bénéficier.
Différentes problématiques organisationnelles, principalement liées aux ressources humaines, ont été améliorées.
Le taux de roulement du personnel cadre a été réduit, le climat de travail amélioré, et les approches quant à la gestion grandement transformées par l’apport d’une approche plus participative.
« Nous croyons, à la Fondation de Gaspé Beaubien, que les problèmes de notre réseau de santé sont très complexes. Nous sommes convaincus que l’engagement de nos médecins se doit d’être au cœur du processus décisionnel, en collaboration avec les administrateurs de notre réseau. C’est une avenue essentielle aux pistes de solutions. Nous sommes donc engagés avec passion dans la construction d’un modèle de cogestion entre les médecins et les administrateurs. Nous croyons fortement au leadership médical et le CSSS des Sommets travaille avec ardeur dans cette direction. » Précise Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien.
C’est dans le cadre de son programme communautaire « Santé pour tous » que la Fondation de Gaspé Beaubien avait choisi de s’engager directement auprès du CSSS des Sommets, un établissement local. À travers cet engagement, la Fondation voulait fournir un soutien de proximité au développement de cet environnement particulièrement complexe que constitue un système local de santé. Elle s’est ainsi impliquée concrètement auprès du CSSS des Sommets, mettant à sa disposition son temps, son expertise de gestion et ses ressources financières dans le cadre de ce qu’on appelle communément une « philanthropie de risque », ou encore « philanthropie entrepreneuriale ».
Les premiers résultats du projet avaient été dévoilés au public en septembre 2012. Partenaire du projet, HEC Montréal avait quant à lui tenu en octobre dernier une conférence à propos du concept de « répondant social » développé et appliqué dans le cadre du projet. Selon cette formule, la Fondation est un interlocuteur pour identifier avec différents groupes d’employés des projets susceptibles d’améliorer le fonctionnement.
Elle investit dans ces projets et s’implique dans leur réalisation de façon à ce que le personnel s’y engage et en mesure la progression. Le concept de répondant social est fondé sur une relation impliquant le bénéficiaire (le CSSS des Sommets), le donateur (la Fondation) et un intermédiaire (des chercheurs du HEC) pour légitimer et soutenir la démarche. « Le privilège d’avoir été sélectionné par la Fondation dans le développement de ce projet est un grand honneur. Aujourd’hui les résultats positifs sont nombreux et je crois qu’ensemble nous avons mis sur pied un nouveau modèle visionnaire de gestion qui servira à l’ensemble du réseau de santé au Québec », conclut Yves Lachapelle, directeur général du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Sommets.
Les objectifs de la Fondation de Gaspé Beaubien quant à son implication auprès du CSSS des Sommets étaient de faire du centre de santé une destination attrayante autant pour les patients que pour le personnel médical, de l’aider à devenir un pôle d’excellence dans son domaine et de contribuer à la révision globale de son approche en matière de soins, et ce, à travers la revalorisation des ressources humaines et le positionnement du patient au cœur même de ses activités.
Tous les investissements et interventions de la Fondation ont été réalisés dans le respect des traditions et de la philosophie de l’organisme : lien direct avec les bénéficiaires, intervention contextualisée, écoute respectueuse, relation continue et communication franche.
Gatineau, le 29 mai 2013 – La Fondation de Gaspé Beaubien s’allie à Ottawa Riverkeeper et à Blue Legacy pour créer l’important projet Mission Rivière et y investir le significatif montant de près d’un demi-million de dollars. Le projet vise la protection et la régénération de la rivière des Outaouais, dont la santé est menacée.
D’une longueur de 1 271 km, la rivière des Outaouais est la 8e rivière en importance en Amérique du Nord. Entre autres, l’on y trouve plus d’espèces indigènes de moules que dans toutes les rivières de l’Europe combinées. Elle abrite plus de 300 espèces d’oiseaux et son bassin versant est plus grand que toute l’Angleterre. Or, aucune agence gouvernance n’est responsable de l’avenir et de la santé de cette rivière.
L’eau étant une sphère d’intervention privilégiée pour la quatrième génération de la famille de Gaspé, la Fondation de Gaspé Beaubien a décidé d’en faire sa cause. En collaboration avec Ottawa Riverkeeper et son inspirante directrice Meredith Brown, en collaboration également avec l’intrépide Alexandra Cousteau (petite-fille de Jacques Cousteau) de l’organisme Blue Legacy, la Fondation de Gaspé Beaubien lance Mission Rivière, afin de sensibiliser les communautés à l’importance de la rivière des Outaouais, à l’importance de sa santé et au respect de ses droits.
Ce projet a été imaginé par la quatrième génération de la Fondation et lancé par la directrice générale Dominique Monchamp. « Il y a beaucoup de causes valables, précise Philippe de Gaspé Beaubien IV, mais notre choix s’est arrêté sur l’eau, puisque c’est la ressource naturelle la plus importante pour l’humain. Les générations précédentes ont fait du tort à la planète. Mais des gens comme mes grands-parents ont aujourd’hui les moyens de réparer les erreurs commises, et c’est ce que nous allons faire, avec l’aide d’experts dans le domaine. »
Pour sa part, Meredith Brown, de la Sentinelle Outaouais, déclare que « Les deux tiers des bassins versants de la rivière des Outaouais se trouvent au Québec, et les Québécois qui demeurent aux abords de la rivière sont préoccupés par la qualité de l’eau et la santé de leurs cours d’eau. Avec l’aide de la Fondation de Gaspé Beaubien, nous serons en mesure de travailler efficacement au Québec afin d’aider les communautés, les entreprises et le gouvernement à mieux comprendre les problèmes et, ainsi, trouver les solutions adéquates à ceux-ci. »
Avec cette aide financière de 490 000 $ offerte par la Fondation de Gaspé Beaubien, les trois partenaires souhaitent tout d’abord convaincre les communautés qui longent la rivière, les instances gouvernementales et les meneurs de l’importance de restaurer la rivière des Outaouais. On doit améliorer la qualité de l’eau, contrer les effets néfastes des barrages et assurer le respect des lois existantes.
Le groupe espère de plus faire connaître aux gens du Québec le travail que réalise Sentinelle Outaouais, l’importance de la rivière des Outaouais pour les provinces du Québec et de l’Ontario, et l’état actuel de ce cours d’eau. Une personne sera embauchée pour appuyer l’équipe en place et consacrera ses efforts à mobiliser la communauté québécoise pour la réussite de ce projet.
Lors du Sommet sur la protection de la rivière des Outaouais, qui se tiendra en 2015, Sentinelle Outaouais souhaite réunir toutes les parties – intervenants, citoyens, entreprises, gouvernements et premières nations –afin d’élaborer une vision commune, et ainsi définir des actions concrètes et des engagements solidaires qui viseront à améliorer la santé de la rivière.
Le projet débutera officiellement le 4 août 2013. La famille de Gaspé, accompagnée d’une équipe de spécialistes, partira en canot sur la rivière des Outaouais pour réaliser des tests d’eau et ainsi mieux connaître la situation actuelle de la rivière. Ce voyage sera suivi d’une expédition menée par Alexandra Cousteau, descendante du fameux explorateur, en vue de produire trois documentaires sur les sujets suivants : la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais, l’impact des barrages s’y trouvant, et la gouvernance de la rivière.
« J’ai toujours été inspiré par le mouvement des sentinelles de rivières, c’est une initiative que j’encourage fortement. Je suis très heureuse aujourd’hui de pouvoir travailler de pair avec la Sentinelle Outaouais, grâce au support financier de la Fondation de Gaspé Beaubien. Ensemble, nous chercherons à mobiliser les communautés afin qu’elles contribuent à la régénération de la rivière des Outaouais. Il est grand temps que les individus se réapproprient leurs cours d’eau! », nous précise Alexandra Cousteau.
Une conférence de presse sur les détails de ces expéditions et les prochaines étapes du projet aura lieu au mois de Juillet.
La Fondation de Gaspé Beaubien, fondation familiale privée fondé en 1990 par Nan-b et Philippe de Gaspé Beaubien, préconise une approche de philanthropie entrepreneuriale. Elle préfère s’investir activement dans des projets porteurs susceptibles de croître et de devenir rentables plutôt que d’offrir de simples dons. Forte d’une vaste expérience dans le domaine des affaires ainsi que d’un réseau de contacts établi localement et internationalement, la famille de Gaspé choisit des projets pouvant contribuer à inciter les individus et les organisations à soutenir le développement social durable.
Pour toute information sur la participation de la Fondation de Gaspé Beaubien au projet Mission Rivière, veuillez communiquer avec :