L’année 2022 en est déjà plus qu’à la moitié et les projets d’AquaAction vont bon train! Les derniers mois ont été bien remplis et riches en nouveautés pour l’organisme canadien fondé par la Fondation de Gaspé Beaubien. Les enjeux environnementaux et sociaux liés à l’eau douce ne prennent pas de pause ; AquaAction continue donc de grandir pour y pallier et poursuivre sa mission. En plus de la campagne de sensibilisation nationale lancée en mars, AquaAction prépare de nombreux autres projets. Voici les détails.
« Nous sommes fiers de l’impact d’AquaAction! C’est seulement le début, mais nous sommes sur la bonne voie et nous continuons d’avancer. Il reste évidemment du chemin à parcourir, mais on est prêts! » - Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien
Le projet pilote AquaEntrepreneur Montréal se termine à la fin juillet. Les trois entreprises de cette cohorte viennent donc de terminer leur première banque d’heures d'accompagnement (28 heures) avec des coachs en affaires. Elles entament maintenant leur seconde banque d’heures d’accompagnement (14 heures) avec des experts spécialisés selon leur besoin :
O’land Fill & Wash Stations se donne comme mission de réduire la pollution plastique des articles à usage unique afin de protéger l'environnement. Comment veulent-ils y arriver? En fournissant des infrastructures réutilisables qui répondent aux besoins de base en eau tout protégeant la santé et l'environnement. Pour eux, cela commence par des stations d'eau.
À l’aide d’AquaEntrepreneur, O’land a obtenu un contrat de location pour ses stations d’eau potable avec la Ville de Boisbriand. Il s’agit du premier client municipal pour l’entreprise montréalaise. Les stations ont été un tel succès que la location se transformera en achat!
O’land a également eu une rencontre prometteuse avec le service de l’eau de la Ville de Montréal. Peut-être verrons-nous bientôt ces stations d’eau potable dans la métropole de façon permanente.
ChemBrains offre des solutions technologiques vertes qui permettent de récupérer les contaminants présents dans les effluents pour les recycler et les réutiliser. L’eau traitée peut par exemple être réutilisée dans les opérations de rinçage. Ces technologies trouvent des applications dans les industries de traitement de surface (placage, anodisation, ateliers de NDT-FPI, laveurs humides, etc.), les jeux d'eau des parcs publics, et plus.
Grâce au soutien d’AquaEntrepreneur, ChemBrains a obtenu un contrat de service avec l’entreprise Simexco pour déployer deux projets pilotes cet été à St-Valérien-de-Milton et à St-Jean-Baptiste-de-Rouville. La technologie de ChemBrains sera donc déployée pour la toute première fois sur le terrain. C’est une étape majeure pour l’entreprise!
ChemBrains a, elle aussi, eu une rencontre prometteuse pour un contrat potentiel. L’équipe a discuté avec le Bureau de projets et développement des services aux citoyens de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
Ecotime, lauréat 2021 du Prix de la relève EAU André-Perrault, valorise les sources d’eau et d’énergie inutilisées pour générer des économies sans affecter le confort des utilisateurs. Les différentes solutions technologiques d’Ecotime ont des applications résidentielles, commerciales, institutionnelles et industrielles.
En partenariat avec le Chef de section énergie pour les bâtiments de la Ville de Montréal, l’équipe d’Ecotime a élaboré une étude sur la récupération et la distribution des eaux pluviales pour la construction d’un nouveau Cour de services du Plateau.
Le programme AquaEntrepreneur Québec, qui a récemment été financé par le ministère de l’Économie et de l’Innovation, prend rapidement forme. Tout se met en place pour que la cohorte d’AquaEntrepreneur Québec puisse poursuivre le développement et la commercialisation de ses solutions novatrices de gestion de l'eau.
Parmi les 14 entreprises ayant proposé leur candidature, 10 seront retenues pour la phase 1. Le jury annoncera son choix avant la fin du mois de juillet. Plus d’informations seront bientôt partagées.
AquaEntrepreneur a également eu des rencontres avec les villes de l’Assomption, Plessisville, et Lavaltrie pour connaître leurs enjeux liés à la gestion de l’eau. Quatre projets municipaux seront sélectionnés afin d’être solutionnés par les entreprises candidates.
Une nouvelle édition du Défi AquaHacking se prépare! Le Défi est de retour dans la belle province pour s'attaquer aux problèmes d'eau douce les plus critiques auxquels les communautés sont confrontées.
L’équipe d’AquaHacking recherche des enjeux critiques liés aux eaux intérieures du Québec ayant un impact sur les Québécoises et les Québécois. Les défis AquaHacking précédents ont déjà adressé des enjeux tels que les microplastiques, les surverses, la qualité de l'eau des puits, la gestion des risques d'inondation, les espèces aquatiques envahissantes, etc.
L’appel à enjeu se termine le 22 juillet. La sélection de ceux-ci se fera ensuite en août. Le choix d’enjeu repose sur six critères :
Le Canada atlantique abrite un système spectaculaire d'environnements dynamiques d'eau douce et d'eau de mer. Étant au cœur des écosystèmes et des collectivités, l’eau et la gestion des eaux impliquent donc de nombreux enjeux dans la région. AquaHacking se rend donc dans les provinces atlantiques pour la seconde fois.
AquaHacking Atlantique sélectionne présentement les problèmes qui serviront de défis aux candidats. Les enjeux seront annoncés en août. En septembre, les jeunes innovateurs talentueux de tout le Canada seront invités à déposer leurs candidatures et à mettre leurs compétences au service de l'eau.
L’appel à enjeux est donc lancé. Les critères de sélection des enjeux sont semblables à ceux des autres Défi AquaHacking :
Afin de soutenir les projets toujours plus nombreux d’AquaAction, l’équipe de l’organisme s’agrandit. Nous accueillons donc trois nouvelles personnes parmi nous! C’est une preuve incontestable de la croissance d’AquaAction et de son impact grandissant au pays.
Bienvenue à Sylvie Charbonneau, directrice de programme, à Aidan Price Gallagher, stagiaire en développement et sensibilisation des donateurs, et à Alejandro Martinez-Ramos, coordinateur de la communauté des start-ups.