26/04/2017
Expo 67 : quand le Québec a rayé le mot « impossible » de son vocabulaire
Familles en affaires
Il y a 50 ans, le 28 avril 1967, Montréal s'ouvrait au reste du monde en accueillant l'Exposition universelle. Si Montréal a réussi ce rendez-vous avec l'histoire, c'est grâce à un groupe de Québécois visionnaires, dont l'histoire est racontée dans un documentaire intitulé Expo 67 – Mission impossible.L'Exposition universelle de Montréal, c'était 70 pays invités et près de 55 millions de visiteurs. Il s'agit de la plus grande Exposition universelle du 20e siècle.
Toutefois, l'événement aurait bien pu ne jamais avoir lieu. En prenant la relève de Moscou en 1962, Montréal s'est engagé à mener à bien un projet colossal en cinq ans, alors qu'il en avait fallu 12 à la ville de Bruxelles, hôte de l'Exposition universelle de 1958. Si l'importance d'Expo 67 dans l'histoire du Québec et du Canada est reconnue, qu'en est-il des hommes et des femmes, francophones et anglophones, qui, dans l'ombre, ont réussi cet exploit? C'est leur histoire qu'Éric Ruel, Guylaine Maroist et Michel Barbeau ont voulu raconter.
Les directeurs d'Expo 67 ont rayé le mot "impossible" du vocabulaire québécois. À partir de ce moment-là, on a été capable de tout faire et on s'est ouvert sur le monde. Ce que je trouve pertinent à notre époque où l'on érige des murs, c'est que ces hommes ont décidé de faire des ponts entre les peuples. Guylaine Maroist
Seuls deux des douze directeurs d'Expo 67 sont toujours en vie aujourd'hui, Philippe de Gaspé Beaubien et Yves Jasmin, respectivement chef de l’exploitation et directeur de la publicité de l’événement. Grâce à leurs témoignages et à celui de Diana Nicholson, une membre importante de l'organisation, les cinéastes nous font découvrir l'histoire moins connue de ce grand événement.
« Ce n'est pas pour rien que ça a été un tel succès. Ces gens avaient cette étoffe », poursuit Guylaine Maroist.
Ils ont réussi à marquer l'imaginaire, à marquer la société, à marquer le développement du pays parce qu'ils ont réussi à mettre l'homme au centre de leur démarche, et à mettre de côté le politique et la partisanerie. Éric Ruel
Il y a 50 ans, le 28 avril 1967, Montréal s'ouvrait au reste du monde en accueillant l'Exposition universelle. Si Montréal a réussi ce rendez-vous avec l'histoire, c'est grâce à un groupe de Québécois visionnaires, dont l'histoire est racontée dans un documentaire intitulé Expo 67 – Mission impossible.
L'Exposition universelle de Montréal, c'était 70 pays invités et près de 55 millions de visiteurs. Il s'agit de la plus grande Exposition universelle du 20e siècle.
Toutefois, l'événement aurait bien pu ne jamais avoir lieu. En prenant la relève de Moscou en 1962, Montréal s'est engagé à mener à bien un projet colossal en cinq ans, alors qu'il en avait fallu 12 à la ville de Bruxelles, hôte de l'Exposition universelle de 1958.
Si l'importance d'Expo 67 dans l'histoire du Québec et du Canada est reconnue, qu'en est-il des hommes et des femmes, francophones et anglophones, qui, dans l'ombre, ont réussi cet exploit? C'est leur histoire qu'Éric Ruel, Guylaine Maroist et Michel Barbeau ont voulu raconter.
Les directeurs d'Expo 67 ont rayé le mot "impossible" du vocabulaire québécois. À partir de ce moment-là, on a été capable de tout faire et on s'est ouvert sur le monde. Ce que je trouve pertinent à notre époque où l'on érige des murs, c'est que ces hommes ont décidé de faire des ponts entre les peuples. Guylaine Maroist
Seuls deux des douze directeurs d'Expo 67 sont toujours en vie aujourd'hui, Philippe de Gaspé Beaubien et Yves Jasmin, respectivement chef de l’exploitation et directeur de la publicité de l’événement. Grâce à leurs témoignages et à celui de Diana Nicholson, une membre importante de l'organisation, les cinéastes nous font découvrir l'histoire moins connue de ce grand événement.
« Ce n'est pas pour rien que ça a été un tel succès. Ces gens avaient cette étoffe », poursuit Guylaine Maroist.
Ils ont réussi à marquer l'imaginaire, à marquer la société, à marquer le développement du pays parce qu'ils ont réussi à mettre l'homme au centre de leur démarche, et à mettre de côté le politique et la partisanerie. Éric Ruel
Le film est illustré avec une foule de documents d'archives inédits, puisés parmi les 80 000 photos, films et autres dossiers d'Expo 67 entreposés à Bibliothèque et Archives Canada.
Le documentaire Expo 67 – Mission impossible raconte cette course contre la montre, dont le résultat est l'un des plus grands événements qu'ait connu le Québec.
On m'a toujours dit : "Philippe, t'es né pour un p'tit pain." [Ce n'est] pas vrai! Après l'Expo, ce n'était plus un petit pain, c'était le pain complet!
La preuve qu'il est possible de réaliser de grandes choses malgré les contraintes.
Lire l'article: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1030122/expo-67-quand-le-quebec-a-raye-le-mot-impossible-de-son-vocabulaire